mercredi 31 octobre 2007

McLive : de la musique sur les parkings McDo


Encore une initiative des USA, extrêmement dynamique concernant le sponsoring musical, marché dont la valeur y est estimée à 1 milliard de dollars pour 2007, contre 860 millions pour 2006 (source : Promo Magazine)

Voilà cette fois Mc Donald’s qui s’y colle de manière originale. La marque a organisé des concerts sur les parkings de 10 de ses fast food, réunissant 14 artistes. Parallèlement, un site web a été mis en ligne, un site au design plaisant et totalement dans l’esprit McDO. Sur celui-ci les internautes peuvent voter pour leur artiste préféré, qui se verra « synchronisé » sur une publicité de la marque en 2008, visionner les vidéos des concerts, des interviews et acheter les tshirts de l’opération.

Neil Golden, vice président marketing de la marque insiste sur la volonté qu’à la chaîne de toucher les "jeunes adultes". En cela la musique "est un langage universel pour cette cible" et "aujourd’hui plus que jamais, la musique touche à tous les aspects de nos vies, de la technologie jusqu’aux médias".Une opération qui a été relayée sur Yahoo Music et sur les emballages de plus de 300 millions ( !!!) de portions de frites.

McLive (suite) : entretien avec le Dir Marketing US de McDonald's


Présentée précédemment, l’opération McLive visait les “jeunes adultes”, trop vieux pour les Happy Meal, mais en âge de consommer les autres produits McDonald’s. La marque s’est donc orientée vers la musique pour le leur rappeler.
Le directeur marketing US de McDonald’s, Douglas Freeland, initiateur du McLive (et du Monopoly McDo) livre ses pensées dans l’édition du mois de Novembre du magazine américain Promo (magazine dont sont issus certains billets de ce blog).

PROMO: Why is McDonald's targeting young adults?
Freeland: There has always been this underlying thing. We want them to know that the brand is every bit as relevant to them as it was when they were the Happy Meal age.

P: Why did you stage concerts?
F: In the past, we were more focused on borrowed equities — say, aligning with a movie or sponsoring a tour. We're trying to move beyond that to build our own brand equity.

P: And how will you do that?
F: We want to connect with young adults, provide a fun experience for them and change their perception of McDonald's. They have access to this music free and online, and we are giving the musicians a chance to reach a wider audience.

P: Why restaurant parking lots?
F: We wanted to do something different and bring these events to the physical McDonald's location. This has created an underground, word-of-mouth buzz. And I expect we will host all of the events at McDonald's restaurants. This is our first year out of the gate, and we plan to build on that success.

P: How did you choose the restaurants?
F: We went to large cities, small-to-mid-sized cities and to a couple of college campuses. We opened in Los Angeles and ended in Spring Valley, NY.

P: How was attendance?
F: The goal was to get a minimum of 500 people at each event. Some of that depended on the artists and how much promotion went on in that market. We've gone way beyond that number in some locales. For example, we had 4,000 to 5,000 people in Los Angeles. But we fell short of the goal in a few places.

P: Did you run any promotions during the events?
F: At some, we handed out coupons for a free medium fries. We also promoted McDonald's Live on fries packaging in all our restaurants. And people who were not located in cities where the concerts were held could go to McDonaldsLive.com to see them.

P: How did you determine the return on investment?
F: We had a positive impact on sales in the restaurants where we held events. But the goal is not sales from a system-wide standpoint — it's to create that deeper connection with young adult customers. We also measure brand perception and brand affinity through on-site surveys.

P: How did the concerts fit into your overall marketing strategy?
F: McDonald's has supported music for five or six years, and this is an extension of that support.

P: You included a texting component in the latest version of your popular Monopoly game. How is that going?
F: We try to bring innovation to the promotion every year to keep it fresh and interesting. Young adults live a digital lifestyle and here's an opportunity for them to participate with Monopoly online. People can use their mobile phones to text in an on-pack code to find out whether they have instantly won. We've quadrupled the participation through the first couple of days versus what we saw last year. That's an indication that we've connected with their lifestyle.
Points clés :
-créer une relation avec le consommateur “jeune adulte”
-la marque a inscrit la musique dans sa stratégie marketing depuis longtemps, par le sponsoring d’artistes et tournées, et cette opération est une extension plus « personnelle »de cette stratégie,
-l’objectif était de 500 spectateurs par dates ;
-en mettant en scène les groupes dans ses parkings, la marque a engendré un buzz « underground » et compte capitaliser sur le succès de cette première expérience ;

Les USA sont bien moins frileux que la France dans l’utilisation du « medium » musical dans une stratégie marketing, mais il y a fort à parier que cette opération se répande dans les autres pays. Alors, combien de temps avant d’avoir Julien Doré sur le parking du McDo Pont de Bezons ?

Encore un concours interactif


Jouer dans un bar est un passage obligatoire pour tout artiste ; étape qui véhicule des valeurs d’authenticité et de passion. En partant de ce principe, la marque de vodka Boru a orchestré une vaste opération autour du thème « Defend the Bar ».

La marque s’est adressée aux artistes en leur permettant de s’inscrire pour participer à un énième concours interactif et, afin de trouver l’artiste le plus « passionné et authentique », garant des valeurs de ce « bar spirit », elle s’appuiera sur le vote des internautes. Une fois les 4 derniers finalistes sélectionnés, le vainqueur final sera déterminé par le vote des internautes ainsi que par l’avis d’un jury de professionnel.

Concernant les dotations :
- Les 15 derniers artistes verront leurs titres diffusés sur le site de la marque ;
- Le vainqueur recevra 5000$ ainsi que 10000$ de matériel fourni par la marque Musician’s Friend, partenaire de l’opération.
- Une tournée sera également organisée dans plus de 500 bars avec l’artiste vainqueur.

Boru permet également aux internautes de remporter des prix. Une fois inscrit, il participe à une loterie qui le verra peut être remporter 5000€ ou un juke-box brandé Boru. La marque offre également un téléchargement gratuit chaque jour aux 100 premiers votants.

L’opération est bien pensée, avec des partenariats importants et cohérents (magazines, distributeur de matériel, label,…), et une mise en scène interactive intéressante, sans plus. Cependant, et ceci est mon avis perso évidemment, la vodka ne me semble pas être la boisson que j’identifie le plus aux « bars à concert », l’associant plus au milieu de « la nuit » et musique électro…Je ne recommande donc pas à une marque de vodka de faire une telle opération en France, sauf à restreindre les contenus à de la musique électronique. Par contre cela peut être une belle opération à mener pour des marques de bières, pré mix ou soft drinks…

Enfin, quitte à organiser une communication autour de ce thème, autant essayer d’y associer les bars. Je m’explique, Boru essaie de communiquer autour de l’esprit « indé » et authentique des artistes se produisant dans les bars, cependant, en permettant l’inscription à tous les artistes, rien ne garantit la cohérence entre les groupes inscrits et cet esprit. Lorsque l’on connaît la force de frappe commerciale des « alcooliers », il aurait pût être intéressant d’y associer les gérants des bars, qui sont souvent les initiateurs des concerts, les programmateurs et les garants de ce fameux esprit, par exemple en leur proposant de choisir, d’inscrire et de défendre 3 artistes. Une association bien entendue soutenue par des dotations pour l’artiste gagnant et le bar qui l’a défendu. Une autre solution aurait été de proposer aux groupes, au-delà de la mise en ligne d’un titre, une mise en ligne d’une vidéo d’un de leur concert dans un bar.

jeudi 25 octobre 2007

Mes synchros préférées du moment, et vous ??

Un billet totalement personnel pour vous faire part de mes « synchros » préférées. Je fais également un petit sondage pour savoir laquelle est votre préférée parmi elles.

Cette semaine donc :
Annonceur : Orange
Artiste : Oh No ! Oh my
Titre : Reeks and seeks


Annonceur : Apple
Artiste : Feist
Titre : One two three four


Annonceur : Volkswagen
Artiste : Rilo Kiley
Titre : Go ahead


N'hésitez pas à me signaler des pubs que vous appréciez en commentaires...

mardi 23 octobre 2007

HP-Gwen Stefani


Grande campagne online, relayée en homepage de Yahoo aujourd’hui, menée par HP autour de sa collaboration avec Gwen Stefani, l’artiste un peu touche à tout.

Après des campagnes mettant en scène Jay Z et Shawn White, campagnes que je trouve vraiment réussies pour 2 raisons : le traitement esthétique et le thème récurrent des vidéos, autour de la création facilitée par HP, qui s’inscrit parfaitement dans la grande mode du UGC.

Le site nous fait rentrer dans l’univers de la chanteuse. Enfin, nous, je pense plutôt que le site s’adresse à une cible féminine, et jeune, quelque peu délaissée lors des opérations précédentes (snowboard + rap). Gwen Stefani, chanteuse du groupe No Doubt (dont un album est évoqué pour l’année prochaine) est devenue l’icône des adolescentes depuis le début de sa carrière solo. A la tête de sa société LAMB (initiales de son premier album solo et des « noms » de chacune de ses danseuses, les fameuses Harajuku Girls), elle a lancé des parfums et des lignes de vêtements.

L’opération ne porte pas du tout sur la musique, mais touche à tout l’univers de la chanteuse (mode - asie – arts graphiques) et proposent des outils online permettant de créer et partager : des poupées de papier customisées, e-cards, pochettes de CD, cartes postales,…à imprimer chez soi, sur HP évidemment.

Bref, un grand (et sûrement très cher) partenariat, qui ne traite pas forcément directement de la musique mais qui montre bien que les artistes deviennent de véritables ambassadeurs pour les marques, au même rang que les sportifs et acteurs. Un partenariat également bien pensé : HP communique sur la créativité, la marque choisit un « porte drapeau » à la personnalité forte et disposant d’un véritable « univers créatif ».

Jeu musical DQ Usa


Alors que je parlais hier de l’initiative de Kingomusic, j’ai découvert une opération mise en place par la société DQ (Dairy Queen), un réseau de magasins de glaces et franchise de fast food.

L’internaute, après s’être inscrit sur le site Blizzard Fan Club, reçoit un code, lui permettant d’accéder à un mini-jeu autour de la thématique musicale. Les lots sont des cartes permettant le téléchargement de musiques et sonneries, des lecteurs mp3,…

Pas d’approche artistique dans cette opération, la musique n’est que le cadre du jeu online et des autres bonus du site (remix, ecards,…), sachant que ce loisir est le préféré de la cible de la chaîne. Mais si je parle de cette opération, c’est pour amener de l’eau à mon moulin lorsque je critiquais hier la mise en forme du jeu Kingomusic. Pour rappel, Kingomusic fait interagir l’internaute avec une machine à sous, DQ, au contraire, a développé un jeu adapté à l’univers musical, où l’internaute doit choisir un membre d’un groupe (ici le batteur), puis découvrir sous les notes de musique 2 logos de la chaîne.


L’autre jeu consiste à enclencher une platine de DJ, si vous réussissez à faire un « sweet sound » vous gagnez l’un des gros lots. Je suis assez sceptique sur cette partie du jeu, la notion sweet sound étant assez vague, il aurait été préférable par exemple de faire gagner les personnes dont la table de mixage joue la signature sonore de la chaîne, un titre d’un groupe connu, avec lequel la marque pourrait collaborer...

Tout ça pour dire que, même s’il n’est pas parfait et que le concept pourrait être poussé plus loin, ce jeu a au moins le mérite d’exister au travers des codes musicaux (groupe – musiciens – partitions – mix).

Je pensais l’autre jour à la Française des Jeux, qui est souvent hyper active dans le co branding, en essayant de voir comment appliquer le modèle du grattage dans le monde de la musique. Imaginons un partenariat McDo – Universal, pour chaque commande de cheese burger, on vous propose de choisir une carte à gratter à l’effigie de différents artistes et dont le principe pourrait être de découvrir la partition du titre de l’artiste choisi, vous permettant de gagner un titre musical, une place de concert, un autre cheese =)

Ce n’est pas la vision que j’ai de la musique, rassurez vous, mais en cette période où certains offrent de la musique avec la lessive, tout est possible…

Ps : le site officiel de DQ me fait penser au "Répertoire de matthieu" de la dernière campagne Bouygues Telecom...

lundi 22 octobre 2007

Kingomusic


Vous connaissez Kingoloto ? Ce système de jeu en ligne qui compte plusieurs millions de participants, et qui permet, après avoir consciencieusement laissé ses coordonnées dans leur base de données, de gagner divers lots.

Et bien voilà que Mediastay, la société éditrice du jeu, a lancé voilà quelques mois, en partenariat avec Universal, Kingomusic, un jeu "musical". Le principe est simple, une fois inscrit, vous pouvez jouer une fois par jour et gagner des places de concerts VIP, des kits Universal Mobile, des singles dédicacés,…Le site est décomposé en plusieurs espaces (pop rock, rap, …) et en vous rendant dans un de ces espaces, vous pouvez participer à un jeu permettant de gagner des lots en adéquation avec le genre musical. Vous pouvez également gagner plus de parties en communiquant les adresses mails de vos proches ou en visionnant des publicités, échanger vos points gagnés contre des cadeaux, etc, etc,…

Je me suis inscrit pour voir (rien gagné évidemment) et quelques temps après, j’ai commencé à recevoir des newsletter de Kingomusic, m’invitant à participer à d’autres jeux concours mais rien de la part d’Universal. En collectant des informations très précises sur mon profil (âge, quels genres musicaux m’ont attiré,…), Mediastay dispose d’une énorme base de données qui pourrait pourtant se révéler fort utile pour la major, mais rien dans ma boîte mail de leur part. Je m’attendais à recevoir des emailings m’invitant à me rendre sur un site où je pourrai découvrir des extraits de nouveautés, des interviews, des vidéos,…rien.

Peut être est ce prévu dans le futur, et je l’espère, car sinon, je ne vois pas l’intérêt de participer à ce genre d’opérations si aucun suivi marketing n’est effectué en aval. En tout cas, bel outil de collecte de données, supportée par une mécanique virale (donne les adresses mails de tes amis afin de gagner des parties) qui fera craquer les ados.

Quelques reproches :
- la fréquence des vainqueurs qui n’a pas l’air exceptionnelle, surtout si Mediastay a communiqué sur le lancement de ce service auprès de toute sa base utilisateurs, la dotation étant de « plusieurs centaines » de lots par mois.
- la mise en forme du jeu ; qui est matérialisé par une machine à sous. Il y aurait eu en effet plus original, plus adapté et plus pertinent comme environnement de jeu, surtout lorsque la thématique est la musique…

dimanche 21 octobre 2007

Communiquer vers une cible communautaire au moyen de ses codes : l’exemple Dr Pepper


Les marques américaines souhaitant se rapprocher des cibles dites « communautaires », à l’instar des hispaniques aux USA, doivent, en complément des données traditionnelles (structure du marché et de la consommation), prendre en compte plusieurs autres facteurs tels que la durée depuis laquelle les consommateurs sont installés dans le pays, leur préférence pour leur langue d’origine et leurs réactions culturelles aux produits.

Dr Pepper est parti du constat qu’il existe 2 types de consommateurs hispaniques. Le premier est celui des membres présents depuis plusieurs générations dans le pays, qui ont intégré les caractéristiques du produit et en sont familiers. Le second est celui des nouveaux arrivants, qui gardent une préférence pour leur langue d’origine et qui ne connaissent pas la marque.

Afin de capter ce deuxième type de consommateur, Dr Pepper a mis en place un large dispositif de communication autour des télénovelas (feuilletons quotidiens genre « Plus Belle La Vie ») dont l’un des volets était le don, pour chaque achat d’un pack de la marque, d’une compilation des bandes originales des télénovelas les plus connues. Cette opération premium accompagnait deux autres opérations sur cette cible, dont le don de calendriers à l’effigie des stars des télénovelas et la possibilité de rencontrer, via un jeu concours, deux stars de ces quotidiennes.

La partie « musicale » n’était qu’une petite partie du dispositif global, mais elle est tout de même intéressante à étudier car elle prouve bien que la musique donnée lors d’opérations premium nécessite d’être soit représentative de « l’Adn » de la marque, soit, comme dans le cas présent, de correspondre à la culture de la cible visée. Pas besoin d’aller prendre les meilleurs hits radio (que les consommateurs ont généralement déjà téléchargé sur les réseaux P2P) pour proposer une compilation en phase avec sa cible, mais plutôt chercher à en comprendre les codes et habitudes afin de proposer des contenus correspondants.

vendredi 19 octobre 2007

Honda et ses fanfares


Loin des opérations Bonux, certaines sociétés s’impliquent réellement dans la musique ou l’art et la culture en général. Dans le cas présent, il s’agit des fanfares étudiantes et de Honda.

Si cela peut paraître bizarre en France, les fanfares font partie intégrante de la vie des universités américaines. C’est pourquoi Honda, depuis 5 ans, organise son « Battle Of The Bands » (http://www.hondabattleofthebands.com). Le concept est d’organiser une compétition entre les fanfares des 114 HBCU (les HBCU sont des universités dont la particularité est d’avoir été fondées avant 1964 et la fin de la ségrégation aux USA, et s’adressant à la communauté afro-américaine) dont 10 sont sélectionnées par un jury composé d’étudiants inscrits en ligne, de professionnels et de proviseurs, et participent à une grande finale.

Les dons ? Ici, pas de contrats d’enregistrement avec une maison de disque, de voitures ou de packs de lessive offerts, les participants remportent des bourses d’études et les universités des fonds pour le développement de la musique.

De plus, et suite à des demandes persistantes des élèves et familles, la marque automobile vient de presser des DVDs présentant les 5 années passées de Battle Of The Band, vendus 14,99$, dont les recettes iront au support des programmes musicaux dans les universités participantes.

Bien que cela ne concerne pas la musique dans le même sens que les autres posts de ce blog, je trouve cette opération particulièrement intelligente, car associant une tradition culturelle forte à une communication ultra ciblées (jeunes et familles).

jeudi 18 octobre 2007

Marques & Musiques #4



J’insiste souvent sur la nécessité pour une marque d’être cohérente dans son utilisation de musique, de ne pas utiliser la musique pour se servir d'elle et faire « cool ».

Levis a parfaitement mené sa dernière opération autour de la musique, en s’associant avec le Vans Warped Tour. Pour ceux qui ne le connaitaient pas, le Warped Tour est une tournée, sponsorisée par la marque Vans, à laquelle participent des groupes, des skateurs, des BMXeurs,….

Afin de rendre sa marque plus « jeune », et ne plus être étiquetée comme la marque du jean de papa, Levis a monté une opération dans les points de ventes des villes traversées par le Warped Tour.

Pour tout panier d’achat supérieur à 34,99$, les acheteurs recevaient une carte permettant le téléchargement de 10 titres faisant partie de la programmation du Warped Tour ainsi qu’une sonnerie gratuite.

Dispositif in-store, marketing online, emailing accompagnaient l’opération qui a vue la marque augmenter ses ventes de 13%.

Une opération extrêmement intelligente où tout le monde sort gagnant. La marque communique auprès d’une cible jeune au moyen de l’un de ses loisirs favoris et le festival ainsi que les groupes présents bénéficient d’une promotion importante.

On pourrait imaginer, au-delà des festivals, des partenariats entre marques et artistes pour leurs tournées, alors à quand un Lorie – Pimkie Tour ?

A noter que le Warped Tour proposait cette année une attraction évènementielle dont je parlais voilà peu, à savoir des compétitions de Guitar Hero. Je vois vraiment ce jeu comme une alternative au karaoke, pour les bars voulant organiser des évènements originaux et qui trouvent le karaoke un peu ringard.

mardi 16 octobre 2007

Doritos continue en musique


Après l’opération avec Missy Elliott, Doritos utilise de nouveau le médium musical afin de parler aux jeunes consommateurs.

Sur le site, http://www.snackstrongproductions.com, les artistes peuvent s’inscrire et soumettre leurs titres et vidéos pour peut être gagner la "sonorisation" du spot de la marque lors du Superbowl. Le 10 Décembre un jury choisira les 10 meilleurs puis ce sont les consommateurs qui interviendront lors de deux étapes, la première en Janvier, lorsqu’ils voteront pour les 3 meilleurs puis avant la finale, afin de sélectionner le vainqueur. Au niveau des gains, les 3 finalistes gagnent chacun 10000$ et le vainqueur, en plus de la diffusion lors du Superbowl, un deal avec une maison de disques.

L’opération sera relayée sur le net et en magasin, par de la publicité sur les produits et de la PLV.

Les façons d’intégrer la musique dans la communication d’une marque peuvent être multiples, et Doritos balaie tous les types d’opérations envisageables dans le domaine du participatif interactif.

Le seul reproche que je pourrais faire concerne l’implication des consommateurs dans le processus de vote. En effet, qu’y a-t-il à gagner pour eux, s’ils ne sont pas amis avec un artiste inscrit qu’ils veulent voir gagner ?

lundi 15 octobre 2007

Du sponsoring original


Taco Bell propose aux groupes non signés de s’inscrire à un concours. Obligations : avoir un site ou un myspace et être en tournée cet automne. Jusque là rien de bien original, si ce n’est la dotation. Taco Bell offrira aux gagnants un mois de Fourthmeal gratuit. Qu’est ce que le Fourthmeal ? C’est, comme son nom l’indique, le quatrième repas, qui se déroule donc entre le dîner et le petit déjeuner, et qui est particulièrement apprécié…après un concert par exemple.

Plus de 100 groupes se sont inscrits, et en échange, offre une visibilité à la marque en plaçant sur leurs sites officiels et pages myspace des publicités pour la marque et des liens vers le site officiel Taco Bell.
Pourquoi j’adore cette opération :
- quand on connaît la galère que représente une tournée du point de vue financier, ça fait toujours plaisir de pouvoir économiser un peu, et la dotation est à même de convaincre des groupes de participer
- la marque s’adresse à des prescripteurs importants, dont l’audience correspond exactement à sa cible, en leur offrant une dotation originale autour de laquelle peu de marques ont communiqué auparavant ;
- loin de se désintéresser des groupes qu’elle parraine, la marque en met certains en avant sur son site internet (musique, bio, photos,…)

Si vous travaillez dans l’hôtellerie, la téléphonie ou l’automobile, contactez moi pour en discuter…

PS : On pourrait aussi jouer sur le cliché de la rock star et de ses groupies et faire appel à…….Durex =)

vendredi 5 octobre 2007

ADIDAS REPRESENT !!!


L’une des opérations les plus intelligentes qu’il m’ait été donné de voir récemment.

Afin de promouvoir la MLS (le championnat de « soccer » américain) dont il est le sponsor officiel, Adidas est parti d’un constat simple : l’écoute de la musique en ligne est l’un des passe temps favori des jeunes américains – les jeunes américains sont la cible de la MLS (et donc d’Adidas).

Donc Adidas propose aux jeunes américains d’écouter de la musique en ligne sur le site de la MLS. Génial me direz vous mais quoi de neuf ?

La nouveauté est qu’Adidas a fait appel à des artistes originaires des 13 villes (Bad Brains pour Washington, The Rapture pour NY, Barenaked Ladies pour Toronto,…) participant à la MLS afin qu’ils composent chacun un titre original, qui sera l’hymne du club.


Sur le site officiel de la MLS, l’internaute peut ensuite écouter et télécharger les 13 titres, avoir des infos sur les artistes (bio + liens) et les clubs (maillots, fiche du joueur star, photo de la « chaussure » Adidas officielle du club,…) , et participer en envoyant ses propres montages vidéo.

Afin d’aider l’internaute à créer ses montages, le site propose des clips aux couleurs de chaque équipe, des images issus de matchs, des logos, mais il permet également aux utilisateurs d’uploader leurs propres vidéos (moi au stade, moi avec mon maillot,…).
Adidas propose une expérience assez riche aux internautes en jouant :
- sur la passion : foot + musique
- sur le côté communautaire accentué par la « rivalité » entre supporter : qui postera la meilleure vidéo ?

La seule chose qui manque est peut être un classement en temps réel des titres les plus écoutés et téléchargés, afin que les internautes puissent voir la progression de leur « club ». Le fan de foot n’aime généralement pas voir le nom de son club en bas d’un classement.

Je conseille à Orange de se pencher là-dessus, ou à Canal +, histoire de rentabiliser le montant des droits =)

mardi 2 octobre 2007

Bob Dylan Greatest Hits

Afin de booster l'annonce de la sortie du best of de Bob Dylan, sa maison de disques, Columbia, a misé sur le net.
Le site Dylanmessaging permet à l'internaute de personnaliser le clip de la chanson "Subterranean Homesick Blues", issue du documentaire "Don't look back" par D.A Pennebaker, sorti en 1965.
A la manière d'une opération qui avait été menée en France voilà deux ans et pour un artiste dont je ne me rappelle plus le nom, l'internaute peut créer un clip de 10 cartes (comme celle figurant ci dessous)et envoyer sa vidéo par mail à ses proches. Ce "message maker" a également été développé pour pouvoir se propager sur Facebook sous forme de widget.

Sony entend également ainsi toucher et capter une audience trop jeune pour se souvenir des premiers triomphes de la star.
J'aime ce concept, bien que déjà vu, car il permet aux fans de "s'approprier" un moment historique de l'artiste, et que la mécanique virale est bien aidée par la belle réalisation de l'agence anglaise Ten4...

lundi 1 octobre 2007

Synchro de la semaine #2

Bon cette synchro n'est pas officielle, vu qu'elle est de moi. J'avais fait ce montage en vitesse à l'époque de la sortie de ce spot, car je trouvais que la musique "collait" mieux à son esprit : ryhtme lent lorsque l'acteur essuie des refus puis rapide dès que les personnes "acceptent" de le serrer dans ses bras, "amour" ultra présent dans la chanson et thématique plus festive et positive, moins "noire" que l'originale.

Si vous vous rappelez, ce spot tirait son origine du mouvement Free Hugs, initié par un australien à la base. L'agence en charge de la conception, BETC il me semble, avait choisi de garder le même thème musical que la vidéo originale.



Chanson : Is this love
Artiste : Hellogodbye

PS : Je sais qu'il y a un petit loupé à la fin, le logiciel de montage m'avait fait des misères à l'époque...